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La Confession

Si se confesser est un acte de parole, il n’est pas une analyse psychologique. S’il libère, ce n’est pas de la culpabilité mais de la souffrance de ne plus être dans le coeur de Dieu.
Alors, que vivons-nous quand nous allons nous confesser ? Quels sont les effets de ce sacrement dit de réconciliation ?
Points de vue croisés d’une religieuse xavière et d’un prêtre, qui accordent une grande place à la confession.

Par Sacrement du Pardon (appelé aussi Sacrement de Réconciliation, Confession ou Sacrement de Pénitence), nous ouvrons notre cœur pour accueillir la Miséricorde que Dieu veut nous donner.

« Dieu le Père montre sa Toute-Puissance paternelle par sa miséricorde infinie, puisqu’il montre sa puissance au plus haut point en pardonnant librement les péchés. »
Quand l’homme en appelle au Père des miséricordes, ou à la miséricorde du Père, il exprime que Dieu est toujours fidèle à sa paternité, fidèle à l’amour dont il comble ses fils depuis toujours.
La parabole de l’enfant prodigue chante la joie du retour : le Père pose ses mains de tendresse et de pardon, la dignité de son fils est retrouvée, il est « revenu à la vie ». Et cet amour de Dieu Père est capable de se pencher sur chacune de nos infidélités.
Plus profonde qu’un acte de générosité dans lequel demeure une distance entre celui qui donne et celui qui reçoit, la miséricorde est capable de rendre l’homme à lui-même ; elle permet aux hommes de réellement se rencontrer. C’est l’amour miséricordieux, dans sa patience et sa bienveillance, qui unit le mari à sa femme, la mère à son fils, les amis ou les ennemis entre eux.
Pour ces réconciliations nécessaires, pour cette filiation heureuse entre l’homme et Dieu, l’Eglise proclame la grandeur du pardon, source d’une vie nouvelle, d’un nouveau départ, d’une reconstruction. Sans jamais nous humilier… En nous redonnant valeur.

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous soulagerai ! » (Matthieu 11, 28)

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